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Channel: Commentaires sur : Mon index Kardashian est de 1.39
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Par : Jean-Francois Gariepy

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Je suis toujours surpris de lire des gens qui, comme l’auteur ici, tiennent à rappeler le caractère humoristique de l’article original, comme si cela rendait le sujet impossible à aborder sérieusement et immunisait l’auteur de toute critique. Si l’humour devenait un passe-partout pour les idées les immunisant contre la critique sérieuse, on n’aurait donc qu’à enrober nos idées d’une couche d’humour pour éviter tout questionnement.

Peu m’importe quel est le niveau d’humour dans l’article, une réponse à tous les niveaux est nécessaire. Quand Neil Hall écrit:

« We are all aware that certain people are seemingly invited as keynote speakers, not because of their contributions to the published literature but because of who they are. »

et

« Social media makes it very easy for people to build a seemingly impressive persona by essentially ‘shouting louder’ than others. Having an opinion on something does not make one an expert. »,

il y a là des points qui peuvent être pris au sérieux par le lecteur, indépendamment du « niveau » d’ironie, de sarcasme ou de satire que vous voulez attribuer à Neil Hall. C’est très condescendant à son endroit, en fait, d’écrire que les points que j’aborde dans mon article sont tous sujets à l’immunité par l’ironie, alors que tout ce que Neil Hall ait écrit publiquement est ce cours Tweet indiquant:

« Clearly I’m glad that people are discussing the k index. It is a joke! I don’t have anything against students with few publications. The point, clearly not communicated well enough communicated. Is metrics are daft. And « popularity » is not a good measure either. »

Il est clair par ce tweet que l’ensemble de l’article n’est pas une pièce ironique. La dernière phrase indique que Neil Hall en effet critique les mesures de popularité. Cela suggère que les passages cités ci-haut constituent des critiques « au premier degré », et ces critiques appellent donc une réponse au premier degré.

Une blague, oui, mais pour bien l’apprécier il faut savoir distinguer les éléments de celle-ci qui sont connectés à la réalité.


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